Prunier sauvage
Prunier sauvage / Prunus domestica
Le Prunier sauvage ressemble beaucoup à son cousin le Prunellier, mais il est plus grand (jusqu’à 6 mètres) et surtout n’a pas de vrais piquants.
Il s’agit très probablement d’un hybride qui s’est naturalisé en France depuis très longtemps.

Ses feuilles apparaissent après les fleurs, elles sont elliptiques et profondément nervurées.

Ses fleurs apparaissent en mars-avril, elles sont blanches et assez grandes, solitaires ou par petits groupes de 3 ou plus.
Son bois est rouge-brun veiné de rouge-violacé, dur et lourd, à grain fin.

Ses fruits sont des prunes ovoïdes assez grosses, bleu-noir, pendantes. Leur chair adhère à un noyau rugueux. C’est la prune “à cochon“, elle est excellente en confiture. Certains rameaux courts, dégénérés subsistent parfois sur les branches, formant de fausses épines.
Ce prunier serait à l’origine de nombreuses variétés : Saint-Julien, prunes d’Agen, Reine Claude et Mirabelles.
Phytosociologie :
Biotope primaire :
Originaire des Balkans et de Crimée, il est largement naturalisé dans les forêts riveraines et alluviales
Biotope secondaire :
Friches agricoles, fruticées, terrains vagues
Haies des bocages, vignes et vergers
Caractères indicateurs :
Engorgement en MO végétale archaïque des terrains très riches en bases ou à pH élevé (souvent supérieur à 7.5)